Le Facteur Optimisme du modèle ODASE est de type Optimisme dispositionnel. Il sert à situer les individus à l’égard de la perception qu’ils ont des risques associés à l'occurrence ou la non occurrence d'un événement dans le futur. Il s’agit avant tout des façons d’anticiper le futur.
L’Optimisme positionnel découle de l’information que les personnes sélectionnent parmi celles qui leur parviennent.
Il renvoie à la comparaison entre l'anticipation des événements positifs et l'anticipation des événements négatifs.
L’Optimisme, c’est penser que les événements positifs sont plus probables que les événements négatifs. Cet Optimisme peut être réaliste ou pas.
L’Optimisme irréaliste ou naïf est la tendance à percevoir les événements positifs comme plus probables qu’ils ne le sont en réalité et les événements négatifs comme moins probables qu’ils ne le sont en réalité. Ce type d’Optimisme détourne la perception de la réalité au profit d’un positivisme candide. L’Optimisme naïf conduit souvent à devenir un fabricant d’illusions.
L’Optimisme modéré ou réaliste consiste à trier les faits de la fiction. Il y a l’effort d’aller plus loin, de mûrir la réflexion, de traiter une information plus complète. Ce type d’Optimisme permet de voir les limites de la réalité et d’adopter une perspective plus attachée aux faits. C’est concilier réalisme et pensée critique. L’Optimisme réaliste autorise à être acteur.
Le Pessimisme, c’est penser que les événements négatifs sont plus probables que les événements positifs. Ce pessimisme détourne la perception de la réalité au profit d’un alarmisme inquiet.
Le Pessimisme fait courir le danger de tomber dans une sorte d’apathie, une léthargie qui consiste à laisser les choses suivre leur cours sans réagir. Le Pessimisme prétend que « laisser faire » produira des conséquences plus bénéfiques que « agir », car il s’attend toujours à ce qu’il y ait des embûches incontournables. Le Pessimisme condamne souvent à être spectateur de la vie.