E - Énergie

Le Facteur Énergie du modèle ODASE est de nature dispositionnelle. Ce facteur décrit comment les individus optimisent et activent leur capital énergétique pour faire face aux situations de la vie. 

Ce facteur fait le point sur la vitalité humaine qui est comparable à des batteries qui s’alimentent à quatre réservoirs d’énergie. L’énergie physique (quantité d’énergie disponible), l’énergie mentale (attention soutenue et vigilance), l’énergie émotionnelle (gestion des émotions) et l’énergie motivationnelle (intérêts, sens et valeurs). Lorsqu’une des sources d’énergie diminue ou se tarit, le capital énergétique s’amenuise.

Les batteries sont utilisées en permanence et s’ajustent aux changements de l’environnement en réagissant de manière simultanée et interdépendante.

Le bon fonctionnement des quatre batteries nécessite de veiller au bon équilibre entre l’énergie dépensée et l’énergie stockée.

La première posture de ce facteur se nomme Énergie Élevée. Elle est alimentée par le sentiment d’un travail porteur de sens, l’assurance d’apporter une contribution significative au travail et la compréhension du rôle joué. Le sentiment de compétences y est élevé. Il y a aussi du plaisir et de la satisfaction associées à cette posture.

 

La seconde posture se nomme Énergie Moyenne. Elle est caractéristique de la recherche d’énergie plus tranquille afin d’avoir moins de sources de tension. L’intensité énergétique fluctue selon les défis rencontrés.

Une certaine forme de fatigue temporaire peut se manifester parce que les efforts exigés sont porteurs d’une charge mentale qui épuise les ressources de la personne. Il y a nécessité de renouveler cette posture par des phases de récupération.

 

La troisième posture se nomme Énergie Faible. La fatigue physique ou mentale ou émotionnelle ou motivationnelle y est plus élevée. La question qui loge au centre de cette posture est : Combien de temps devons-nous et sommes-nous capables de fonctionner à plein régime ? Ces personnes craignent d’être considérées comme des machines. Nous ne sommes humainement pas capables d’être au top de notre performance, de notre efficacité, huit heures par jour. De répondre à toutes les demandes et les exigences des tâches à accomplir.